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Depuis le 1 r juin 2018, la bibliothèque d'Ourouer a une nouvelle responsable et son nouveau blog est celui-ci:

lundi 28 janvier 2013

Avec le cinema

La bibliothèque est, depuis une dizaine d'années, abonnée à une revue cinématographique.



Pendant plusieurs années, nous avions "Première", puis "Les cahiers du cinéma".
Depuis quelques temps, nous sommes devenus de moins en moins nombreux à l'emprunter, aussi, parvenus au chiffre de deux emprunteurs, nous avons décidé de ne pas reprendre notre abonnement cette année.

Ah, oui, mais vous, ami-lecteur, le nez sur votre écran vous vous insurgez car finalement vous vous demandiez si vous n'alliez pas rejoindre le club, pour être le troisième emprunteur, de temps en temps. Quant au premier lecteur je vois bien qu'il fait la grimace.
Il faudra voir si nous ne pourrions pas acquérir des magazines multiculturels. Nous pensons en tester quelques uns au numéro si celà vous intéresse. Quelques uns qui traiteraient de musique, de théâtre,

En tous les cas, pour les amateurs de culture cinématographique nous conseillons le site de la Cinematheque de France et ses trésors.


jeudi 24 janvier 2013

Des histoires de ciels pour l'accueil de la classe de CP

Nous voilà, à nouveau un jeudi, réunis autour de deux histoires:




.Le Nuage, sous-titre: Tromboline et Foulbazar, un ouvrage de Claude Ponti à l'Ecole Des loisirs.

















.La Princesse du Jour et le Prince de la Nuit, sous-titre: ou Comment sont nées les histoires, un conte de Lisbeth Renardy et Adeline Yzac.



 

 
 
 
 
 
Pour le premier, il s'agit d'une histoire de météo doublée d'une histoire de zizanie...Comment sous le meilleur ciel de l'amitié, de la fraternité, on se chamaille et on colère...tout noir!
Evidemment, papa arrive et console le petit nuage noir de la colère et de la tristesse...alors le soleil brille à nouveau.
 
 
Pour le deuxième, il s'agit d'un conte ou le prince d'un royaume très sombre et la princesse de l'autre, très lumineux tombent amoureux.
Passées les fêtes de la noce, la princesse s'ennuie dans ces jours de ténèbres, alors.....une petite magicienne lui donne des histoires...Evidemment tout s'arrange et chaque royaume partage avec l'autre le jour et la nuit.
 
 
Une fois les histoires racontées et écoutées, on peut parler de ses livres, de ceux qu'on a lus, de ceux qu'on emporte, et plusieurs enfants ayant choisi des pop-up, c'est l'occasion d'allumer l'écran du PC et d'aller voir le blog...le post sur les pop-ups et le post sur la précédente rencontre...
 
Voilà! un autre jeudi est passé!

mercredi 23 janvier 2013

L'accueil de la classe de CP ce jeudi

 (une petite panne nous ayant empêchés momentanément la publication du post du 10 janvier, le voici maintenant)


Tous les 15 jours, les élèves  de la classe de cp viennent en deux fois deux groupes entendre une histoire et choisir chacun un livre à emporter chez soi.



Les enfants, rentrant des vacances de Noël, ayant grandi (!) il me semblait possible de leur proposer une longue histoire, nécessitant une bonne dizaine de minutes de concentration....
Je ne suis habituellement  pas opposée au fait de parler, et même il me parait nécessaire de s'exprimer, aussi j'ai dû expliquer le paradoxe ponctuel par lequel je demandais le contraire, à savoir qu'avec des interruptions: on n'aurait pas le temps de tout lire, et on finirait l'histoire dans 15 jours...

   Une mouche passe. La bibliothécaire lit tout fort.
"Les trois caprices de Maya" de Geoffroy Dussart, Anne-Catherine De Boel 
Oui, oui, on lit tout ça.
Les enfants savent que c'est une histoire, une fiction, qu'elle a été écrite par un auteur et illustrée par un illustrateur...
"Je vois peu mon papa, pourtant je l'aime très fort. Quand on passe le week-end ensemble, on va souvent quelque part. Ce week-end, nous sommes partis à la mer, celle du Nord, où il y a plein de buildings et des marchands de gaufres..."
C'est une histoire qui est aussi une réflexion sur le divorce.
La fin des pages est marquée par une petite phrase triste qui suggère la nostalgie et les sentiments de l'enfant
Les dessins sont tout en délicatesse de couleurs marines en
 camaïeux de beige, sable, vert d'eau...seuls le visage et les yeux 
de la petite file ont un éclat de couleurs franches.
Maya a droit à trois caprices. Le premier est une glace à six boules...
pour le deuxième, elle est indécise et le troisième, bien sûr,
 elle se le garde pour le retour car c'est d'avoir son papa et sa maman en même temps.



 Les enfants écoutent l'histoire par groupes de quatre tandis que les autres vont emprunter un livre dans les rayons afin de l'emporter chez eux pour une période de 15 jours.
...Donc, on se revoit...demain, pour un nouvel emprunt et une nouvelle histoire...








Candide sur la liseuse

Voltaire, Candide sont au programme des lycées locaux, dirait-on...
Pour répondre aux demandes des jeunes lecteurs en attente d'un livre commandé, nous avons téléchargeé cette oeuvre sur la liseuse de la bibliothèque. Vous pouvez donc la lire dans les locaux ou l'emprunter selon les conditions de prêt citées dans le lien et disponibles sur place.

mercredi 9 janvier 2013

L'ïle de Pâques sur la liseuse...



Pierre Loti:

"Il est, au milieu du Grand Océan, dans une région où l’on ne passe jamais, une île mystérieuse et isolée ; aucune autre terre ne gît en son voisinage et, à plus de huit cents lieues de toutes parts, des immensités vides et mouvantes l’environnent. Elle est plantée de hautes statues monstrueuses, œuvres d’on ne sait quelle race aujourd’hui dégénérée ou disparue, et son passé demeure une énigme.

J’y ai abordé jadis, dans ma prime jeunesse, sur une frégate à voiles, par des journées de grand vent et de nuages obscurs ; il m’en est resté le souvenir d’un pays à moitié fantastique, d’une terre de rêve. »






   C'est ainsi que commence "l'Ile de Pâques, journal d'un aspirant de la flore". Ecrit en 1872, c'est non seulement la description de sa découverte de l'île mais aussi de la manière de vivre de leurs habitants que Pierre Loti nous renseigne.


Né en 1850 Pierre Loti s'appelle Julien Viaud. Son père est secrétaire de mairie et sa mère, ses tantes, dominent la maisonnée. Reçu à l'école Navale, il prend la mer en 1870, à la suite de son frère admiré, mort en mer en 1865. Lui-même est mort en 1923 et enterré à l'île d'Oléron. 
Il laisse une oeuvre importante composée principalement des récits de ses voyages.


Vous pouvez entendre sur la liseuse de la bibliothèque la voix de Bernard Desplasse lire "l'île de Pâques".


lundi 7 janvier 2013

Pierre Leroux, Boussac et George Sand


  
C'est le titre d'un DVD, film d'Alain Dhouailly, que j'ai regardé ce WE.
Documentaire sur l'homme politique qu'était Pierre Leroux, maire, député de Boussac-23, philosophe et humaniste.Ecrits, lettres, discours sont présentés, lus,et situés dans le décor de Boussac contemporaine, lors de l'inauguration de sa statue, et dans les décors d'anciennes cartes postales de la ville.

Le lien associé vous renseignera très bien sur la biographie de cet écrivain. Maire de Boussac où il a installé son imprimerie, il rencontra George Sand en 1835 qu'il a inspirée dans plusieurs de ses romans. Elle-même l'a soutenu lors de son exil à Jersey.

Je ne vous ferai pas l'injure de vous présenter George Sand, amis lecteurs qui vivez en plein Berry.
Vous connaissez bien sûr ses romans de notre terroir, vous connaissez peut-être moins  ses romans sociaux, politiques que je vous présente ci-dessous. (Comme toujours, sur un fond photographié dans notre belle commune)...


 


Voici  quelques oeuvres de Pierre Leroux...


C'est René Bourdet qui présente tout au long du film, Boussac, Pierre Leroux et George Sand.


 Quant à Boussac, c'est à quelques dizaines de kilomètres de Nohant.

coté jardin
photo du site de la ville
Le film commence par la présentation visuelle de la ville et de son château, lors de l'inauguration de la statue de Pierre Leroux..

samedi 5 janvier 2013

UN JARDIN EXTRAORDINAIRE de Sophie Bassignac



Résumé de la quatrième de couverture:
 Qu'elle soit en voyage au bout du monde, dans son jardin extraordinaire ou au volant de sa voiture, Maud sème le désordre partout où elle passe. Rien ne résiste à la tyrannie de son énergie effrénée, surtout pas le bon sens et l'aimable torpeur de son petit bourg de province. Sa rencontre dans un train avec Fox, un grand maigre aux allures d'évêque, va réveiller les feux éteints de la séduction. Moulée dans ses robes à fleurs géantes, la quinquagénaire n'est soudain plus très sûre d'avoir l'âge de ses fantasmes. A cela s'ajoutent les ennuis de son ado, les doutes existentiels de son mari médiéviste, les états d'âme de son frère cadet, sans parler des séances chez le naturopathe de sa future belle-soeur ou de la susceptibilité bougonne de son précieux jardinier. Shootée aux arômes enivrants de ses pois de senteurs et de ses roses trémières, Maud balaie avec panache tous ces contretemps scandaleux au bonheur que sont la vieillesse, la violence, l'ennui et la bêtise.
A le lire, j'avais pensé aux personnages fraternels d'Anna Gavalda, mais le ton n'a pas cette impertinence.
Néanmoins les personnages sont également très découpés d'une scène familiale. La maison et le jardin "de famille" sont au centre du décor.
 Le jardin? Cetres, il est extravagant, pas toujours du meilleur goût et constamment en renouvellement; plein d'expériences osées, remodelé sans cesse, il ressemble au caractère de sa propriétaire.
Maud, la cinquantaine fantasque est mariée au sage Hubertus qui se désennuie de la vie avec les fantaisies de sa femme. Il est obligé de les contrôler car elles peuvent être conséquentes...Leur fils, Bruno (pourquoi le choix de ce prénom si peu de sa génération?) est le témoin exaspéré des expériences de sa mère.
Les autres personnages qui gravitent autour d'eux sont Sybille, la petite amie de Bruno, François, le  frère de Maud  qui vit avec eux, dans cette propriété héritée de leurs parents pas du tout morts,et sa future belle soeur qu'elle ne supporte absolument pas, le jardinier et sa femme, la patronne de l'auto-école où travaille  Maud, femme très excentrique également, et Mr Fox, le futur amant de Maud, rencontré dans un train en un face où l'un et  l'autre sont devenus la part masculine de l'une et la part féminine de l'autre.???

Ce jardin n'est-il pas, en réalité, le jardin secret, la pensée profonde, le règne des fantasmes de Maud? n'est-il pas la réplique de la complexité des relations entre les personnages?

La rencontre avec Fox,dans le train qui la ramène de son périple américain, dont elle dit que leurs regards croisés les ont transportés dans une reconnaissance réciproque, va changer le cours de son existence.
Tout au long du roman elle attend de le retrouver comme le désir d'un alter ego de l'autre sexe.
La visite à son manoir va être, pour le lecteur, l'occasion de rassembler ces deux jardins, tous les deux intensément personnels, mais l'univers de Fox est peuplé de mort. L'existence de Fox est occupée par des trophées de chasse envahissant tout le manoir, les seuls être vivants qui lui tiennent lieu de compagnie sont d'effrayants molosses.
Maud ira-t-elle jusqu'au bout de son désir?

Finalement, le fait d'être tellement semblables en apparence, suffit-il pour faire un bonheur à deux?
Et si le meilleur était plutôt entre elle si fantasque et le fidèle et sage Hubertus, son mari?

Le tout est écrit dans un style très agréable à lire. Les personnages secondaires quelque peu caricaturaux donnent le ton de l'humour léger qui contraste avec des scènes de décors morbides comme celui de la boutique où Bruno achète ses vêtements tout aussi peu conventionnels que ceux de sa mère pour une noce qui s'annonce de plus en plus risquée.

Très documentée sur le jardinage,  Sophie Bassignac semble l'être aussi sur la nature de l'homme.
On a parfois l'impression d'une analyse psychologique d'où il ressort que chacun choisit son bonheur après des expériences nécessaires.
D'ailleurs, François et sa nouvelle épouse choisiront de ne pas continuer à vivre leur couple dans cette demeure familiale après leur mariage.


Extrait à propos de Fox :
"Mais la solitude qu'il s'était imposée peu à peu  lui avait fait perdre le sens des autres, et, aveugle à leurs besoins de signes et d'encouragements, il avait fini par les priver de toute initiative. Il donnait sans le savoir l'image d'un homme qui se suffisait à lui-même alors qu'il n'en était rien. Sa solitude volontaire l'avait éloigné bien plus loin des autres qu'il ne pouvait l' imaginer et rendu à une naïveté presque enfantine qui lui faisait croire qu'on n'avait pas besoin de son assentiment pour qu'on l'aime."

mercredi 2 janvier 2013

Des pop-ups


Vous savez, ces livres magnifiques qui enchantent les enfants . Quand on ouvre les pages, des images en relief, découpées, ajoutées montrent un paysage de papier animé...(ici le livre pop-up des OCEANS chez PICCOLIA)
Si, comme nous, vous êtes subjuguée par les livres en pop-up, vous pouvez regarder cette émission qui leur était consacrée:

 
Vous pouvez aussi visiter le blog de la bibliothèque des trois provinces sur ce sujet:
 
Et, comme les vacances des enfants ne sont pas terminées, vous pouvez essayer de réaliser avec eux vos premiers pop-ups, comme moi:
Apportez-nous vos oeuvres, nous les exposerons ou photographiez-les et envoyez-les nous, nous les publierons suivant votre souhait.
 
Si vous pensez que c'est très compliqué...
En voici un très simple avec lequel nous vous souhaitons une bonne année de lecture: