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Depuis le 1 r juin 2018, la bibliothèque d'Ourouer a une nouvelle responsable et son nouveau blog est celui-ci:

mercredi 25 mars 2015

25 mars, le bibliobus de printemps est passé




















Trop tôt pour la cloche de Pâques! Il faudra attendre une petite quinzaine pour chercher les oeufs semés dans les jardins....
Mais, pour trouver les trésors déversés par le bibliobus, c'est aujourd'hui.
Le temps de vérifier la livraison, et puis de la répartir dans vos étagères, à portée de vos appétits et alors, vous pourrez découvrir environ quatre cents nouveautés.

lundi 16 mars 2015

Mars en affiches

Quelques idées festives et culturelles:

Par exemple, samedi 21, on peut aller voir tranquillement l'exposition à Germigny dès 16h30 et finir à 18h aux Bourdelins. Beau programme, non?




(Je l'ai vue...dépêchez vous, il y a encore ce soir pour prendre des couleurs dans la tête et rencontrer le photographe.) Pour adultes et enfants.


C'est demain dimanche, bal folk et concert avec Bâtons de quartier



C'est cet après-midi



Ajouté: cinéma à Germigny, mercredi 25, à 20h30
:


Vous pouvez retrouver ces infos, dans les sites amis, au bas du blog et dans l'agenda, dans la marge.

mardi 10 mars 2015

Prends Garde, de Milena Agus et Luciana Castellina.


D'abord il y a eu un fait divers, dans les Pouilles, en 1946, à Andria.
Deux de quatre soeurs, propriétaires agraires, ont été assassinées.

Luciana Castellina, journaliste, écrivaine, nous livre le résultat de recherches historiques sur cet évènement.
Celà se passe dans le Sud de l'Italie, la province des Pouilles où règne une misère épouvantable.
Lors d'un rassemblement, politique, un coup de feu est tiré depuis le palazzo de la famille Porro.
La foule, poussée par la famine, l'injustice,la haine, se rue sur cette demeure et tue deux des quatre riches soeurs.
Comment en est-on arrivé là?

Luciana Castellina, en une soixantaine de pages bien documentées, retrace l'histoire de la population de cette province qui a vu arriver des réfugiés de tous horizons en 1943. D'abord les soldats qu'on a oublié de démobiliser, qui débarquent à Syracuse et remontent dans leurs familles où ils rencontrent l'incompréhension.
La dissolution du mouvement fasciste, l'absence de gouvernement , l'apparition du communisme installent une situation très particulière.
Luciana Castellina remonte plus loin encore, dans les années 1920 et même avant, quand , à la fin du 19e les employés agricoles, des journaliers, se vendaient pour le pain de la famille, travaillaient dans les vignes avec une muselière pour qu'ils ne mangent pas le raisin. En début de xxieme siècle leur condition n'a guère évolué. Rien ne leur appartient, même pas leurs enfants, embauchés à six ans, nourris d'herbes bouillies dans l'eau, malades comme eux et considérés comme du bétail.
  Réduits à une telle misère, analphabètes, ils ne craignent rien en cette après-guerre, car n'ayant rien à perdre. Ils n'hésitent pas à s'opposer à la police, au préfet et tout pouvoir en face qui les menace.

Lucian Castellina nous donne à lire une histoire de l'Italie bien inconnue du grand public.



Le procès des centaines de coupables a duré jusqu'à huit ans. Mais sans véritable satisfaction de justice.

La rencontre de l'auteur avec une autre écrivaine,  italienne, Milena Agus a donné un livre en deux temps: l'histoire et le roman.
Comment ces quatre soeurs innocentes, qui ne "savaient même pas pourquoi elles étaient riches", victimes aussi de leur éducation, de leur vie pas très heureuse a nécessité le besoin de créer de la lumière dans les zônes d'ombre de cette tragédie? A la faveur, d'une histoire romancée, mais composée d'éléments connus, de l'époque, Milena Agus a tenté d'apporter un complément.

La fin de la partie écrite par Luciana Castellina fait allusion au 8 mars 1946 qui était la journée de la fête des femmes; mais les évènements éclatent avant, le 7mars 1946. On pourrait penser que la parution de cet ouvrage dans les mêmes dates, quelques soixante dix ans après, veut parler de ces femmes victimes de tous temps, et de tous lieux, de la manière dont on les éduque.

Le roman est traduit par Marianne Faurobert.
L'histoire est traduite par Marguerite Pozzoli.


La partie Roman est très intéressante, dans la mesure où l'auteur, bien documenté, se positionnant comme le narrateur, dans la peau de l'amie des soeurs Porro, nous fait toucher du doigt la condition féminine de cette période.
Principalement celle des filles de la bourgeoisie agricole, est développée, puisque les deux victimes de cette histoire, sont deux de quatre filles de propriétaires agraires.
Pétries de morale religieuse. qui ne pouvait que les mener aux postes de victimes, le lecteur les découvre à travers l'écriture et la traduction  de ce roman riche de détails comme leur demeure, sombre comme leurs pièces à vivre, austère comme leurs postures, d'une qualité à l'image des tissus dont sont faits leurs vêtements, et à la fois bienveillante comme leur imperturbable charité.
La narratrice nous porte à connaître l'esprit de révolte qui ne peut qu'exister de manière contenue, couvée dans l'esprit des filles sacrifiées à une vision têtue du cloisonnement social.
En ce sens, il complète très bien la partie historique de l'événement.

Réciproquement quel serait l'intérêt du roman sans la précision historique des événements qui donnent toute leur grandeur à la position des personnages.

samedi 7 mars 2015

A VOTRE ATTENTION

La présentation de la bibliothèque se trouve ICI

Nous vous recommandons de la relire.
En bleu, vous avez un exemplaire du règlement intérieur.

Nous vous rappelons que les ouvrages sont prêtés pour une durée maximum de 1 mois.

Si vous constatez que vous êtes en retard, venez nous rapporter vos emprunts avant le  mercredi 18 mars.


C'est la date limite avant l'échange des documents au cours duquel nous devons les rendre au biliobus du Conseil Général.

Si vous avez un problème pour venir, appelez-nous au 02 48 76 81 01, aux heures d'ouverture de la bibliothèque, afin que nous convenions du moyen pour nous de les récupérer.
Nous vous rappelons que la bibliothèque est ouverte le samedi matin, aux horaires  affichés dans la présente marge à droite.


Le bibliobus venant procéder au renouvellement  le mercredi matin 25 mars,
le prêt de livres au public n'aura pas lieu simultanément.

Votre responsable bibliothèque
G.J.