Cookies

Nous avons obligation d'informer le visiteur sur l'utilisation que Google fait des cookies: texte infor

Depuis le 1 r juin 2018, la bibliothèque d'Ourouer a une nouvelle responsable et son nouveau blog est celui-ci:

samedi 31 mars 2012

Vos raisons d'avoir aimé la liseuse numérique

Vous avez applaudi à la lecture numérique à 90% des emprunteurs.

-Les 10% ont été négatifs soit pour la qualité de la liseuse car il s'agissait d'un modèle ancien et non tactile (nous en prêtons trois), et puis pour le contenu qui était, pour ce modèle, téléchargé avec des textes libres de droits, anciens.
-Les 90% ont aimé principalement le modèle tactile, sa facilité d'emploi, son confort de lecture, son toucher et son design.
_Quant au contenu, ils ont aimé les textes récents en extraits qui donnaient un aperçu appétissant des dernières nouveautés ainsi que la variété des oeuvres libres de droits comme « l'île au trésor », « Alice au pays des merveilles » pour n'en citer que quelques uns.
_En ce qui concerne l'utilisation du livre numérique, les lecteurs ont invoqué le côté pratique pour les familles qui déménagent souvent (un fort pourcentage de nos lecteurs, travaillant à la base aérienne militaire proche est dans ce cas), ainsi que la possibilité de télécharger des livres en Français quand on vit à l'étranger.
Ces mêmes raisons ont été invoquées par les lecteurs qui voyagent beaucoup.
Le côté gain de place a retenu l'adhésion des lecteurs possédant de tout petits appartements et lisant beaucoup.
Le côté pratique de la possibilité des téléchargements et des stockages en déconnexion a également été retenu par les lecteurs géographiquement isolés.

Par contre tout le monde déplore le coût encore élevé d'un téléchargement, presque identique à celui d'un livre acheté en édition papier.

. . . . . . .


Gain de place, accès rapide aux nouveautés, services au public, l'avenir des petites bibliothèques passe-t-il par le numérique?
C'est un concept qui fait son chemin. Par exemple ici

Que le lecteur inconditionnellement attaché à son bouquin cartonné, relié, broché ou collé se rassure. Que le travailleur qui passe ses journées de labeur sur son clavier, devant son écran, et rassasié de pixels le soir, tenant à son bouquin odorant, chaud, bruissant au tournage de la page, ne prenne pas la fuite: le livre en papier a encore de beaux jours devant lui. Néanmoins l'avenir verra surement cohabiter les deux formes.

Liseuses, textes sur ordinateur, sur tablettes, feront sans doute partie d'un ensemble de services pour les lecteurs. Si vous voulez un aperçu de ce qui se fait déjà, des médiathèques, pionnières, ont mis au point tout un plateau de services en direction de leur public.
On peut vraisemblablement imaginer qu'un jour futur on prêtera des téléchargements à distance aux personnes qui ne seront  pas en mesure de se déplacer: le lecteur, connecté à sa bibliothèque pourra emprunter un téléchargement qui disparaîtra au bout de 15j. par exemple.

A côté du livre en papier, le livre numérique et ses évolutions apporteront surement une multiplicité et une grande qualité de services aux bibliothèques de villages. A vous, à moi, à nous en somme, qui en avons l'usage.



mercredi 21 mars 2012

Liseuse -mode d'emploi

Celà fait un mois que les 3 liseuses numériques prêtées par la DLP sont à votre disposition pour un prêt de 15 jours. Les prêts se succèdent sans interruption et vous semblez positivement intéressés. Etonnés, attentifs, subjugués, vous lisez sur place ou vous emportez chez vous.
Voici un bref récapitulatif du mode d'emploi à ceux qui sont en panne chez eux, parfois loin dans la campagne.
Tout d'abord, pensez à recharger la batterie en connectant votre liseuse, via le câble fourni, à votre ordinateur (vous rigolez? eh bien, ça m'est arrivé...tout bloqué...ben oui, la batterie criait famine...)



Allumer,
en appuyant ici pour les manuelles                                                                                                                                                                                pour les tactiles                       


Puis appuyer sur le petit bouton du bas pour faire apparaitre le menu.
manuelle
tactile


Cliquer ou effleurer l'option "bibliothèque"

Choisir
Deuxième partie:
Vous avez choisi un livre.
A partir de la touche "menu", vous ouvrez un menu contextuel à chaque rubrique.
Ici, vous pouvez choisir la taille du texte, la langue, l'orientation, vous pouvez aussi faire des annotations et accéder au dictionnaire en effleurant le mot choisi.


Avec la liseuse tactile, vous pouvez à tout moment agrandir la taille du texte en écartant deux doigts au contact de l'écran,  et  les rapprocher pour la réduire.

Avec la liseuse non tactile, celà se fait au moyen du bouton central (flèches et ok).

C'est très pratique pour les lecteurs mal voyants.
La liseuse numérique n'est pas rétro-éclairée, elle n'abîme donc pas la vue comme une tablette, ou un ordinateur.
Pas besoin de lire connecté: les textes sont préalablement téléchargés.
Celles-ci sont téléchargées par la DLP.
Et comme le dit notre directrice adjointe sur twitter: "bibliothèque bourdelinoise petite, mais bibliothèque bourdelinoise numérique "http://lockerz.com/s/184275670.




Petite mort, sortie Rambuteau, de Marc Villard



C'est pour les amateurs de noir très noir, une fois n'est pas coutume sur ce blog.
extrait:
Je fuse comme une lame et lui arrache la bouche avec mon poing. Pourriture, pourriture. Puis je me rassois.
Betty. Trois gorgées de mauvais whysky.
Retour à Barbès. Têtes de mort du métro. Le boulevard, la lèpre et le saturnisme montent au créneau. Betty, attends-moi.
Rue du Roi-d’Alger. Trois étages. Réponds, petite, je suis mal. Je frappe dix mille fois à cette porte de merde. No way.
Cinquième sous-sol des Halles. Mes baguettes et mes sourdines.
Dans les baffles à Tony: A Love Supreme par Coltrane. La nuit est innombrable.

-Et comment ce fait-il que vous nous parlez de ça, chère bibliothécaire?
Le noir très noir, le milieu, la pègre
Tu ne nous habitues pas à ça, chère bibliothécaire!!!
-C'est à cause de la musique, cher lecteur!
-ah?
-La musique des phrases,
 la musique du texte, 
construit comme un texte de rap, ou un texte de jazz; 
ça parle de musiciens, 
de Coltrane , de John lee Hooker
Quant à l'histoire, c'est celle de flics, d'un ou plusieurs tueurs dans le milieu de la prostitution, de meurtres très crapuleux. La drogue, le sexe, évidement, aussi...flics-mauvais genre? J'ai un peu pensé à Izzo et puis à Mickey Rourke...âmes sensibles, ne vous attardez pas dans les quartiers sombres de la littérature très noire, chez publie.noir. Quant aux mots, ils ne figurent pas dans les choix de l'Académie.


-Mais c'est affreux ce que vous nous dites, chère bibliothécaire...
-Mais j'peux point censurer, cher lecteur, ça n'est pas mon travail, et mes lecteurs chéris, amateurs de polars noirs, très noirs, hein? qu'est ce qu'ils me diraient mes amateurs du rayon RX? le crime n'est point beau à voir!!!


Ce roman, très court, sorti en 2004 est paru ce mois-ci chez Publie.net


Je fuse comme une lame et lui arrache la bouche avec mon poing. Pourriture, pourriture. Puis je me rassois.
Betty. Trois gorgées de mauvais whysky.
Retour à Barbès. Têtes de mort du métro. Le boulevard, la lèpre et le saturnisme montent au créneau. Betty, attends-moi.
Rue du Roi-d’Alger. Trois étages. Réponds, petite, je suis mal. Je frappe dix mille fois à cette porte de merde. No way.
Cinquième sous-sol des Halles. Mes baguettes et mes sourdines.
Dans les baffles à Tony: A Love Supreme par Coltrane. La nuit est innombrable.

dimanche 18 mars 2012

Flocoon Paradise de Philippe Carrese




Sorti l'an dernier, Flocoon Paradise est paru il y a quelques jours en lecture numérique chez Publie.net.

Le titre sonne comme une émission de tv réalité, ou comme l' enseigne un peu bling-bling d'un commerce de pacotille.
C'est le nom, dans ce roman, d'une méga station de sports d'hiver qui ouvre ses portes, et, pour l'inauguration, le service de communication a invité tout le gratin de la presse à une réception qui se veut somptueuse et qui va tourner au cauchemar.
La très citadine attachée de presse, Gabrielle, professionnelle jusqu'au rouge à lèvres, au mini tailleur, aux escarpins hautement talonnés organise avec une habitude certaine la réception, comme une réception parisienne. Et, comme toute la tête de cette organisation, elle n'a négligé que le climat et ses impondérables.

Le récit à la première personne est tenu par Raymond Lautaret, photographe reporter d'investigation. Que vient-il faire là? Mais enfin, on y trouve aussi "modes et travaux", "chien mon ami", télérama, et j'en passe.
Dès le départ, contre-temps, retards, accidents devraient donner à réfléchir, mais Gabrielle donne confiance. Elle organise la réception comme n'importe quelle réception mondaine (scotchée au téléphone avec son bambin de 19 ans, resté avec la nounou et ses granules homéopathiques). Elle est un peu stupide, mais tellement efficace. Le ton est drôle même si on craint un instant de sombrer dans des propos misogynes. L'apparition d'une autre femme, Nathalie, intelligente, journaliste aussi, vient contrebalancer cette idée.
C'est elle qui découvrira la raison de cette installation commerciale dans cet endroit si peu approprié.

Raymond, lui, y rencontre la famille d'un ancien compagnon de reportage: un militaire de l'Onu dont il a réalisé une photo célèbre juste au moment de sa mort. De brefs récits de cette époque ponctuent le roman.
Là aussi, l'opposition entre ces personnages autochtones, rustiques, leur vie rude, spartiate, et les invités de la station, civilisés, sophistiqués...et les réflexions des uns ne sont pas meilleures que les réflexions des autres. Et celle de l'auteur se devine.
Les relations s'installent entre les participants.
Tout le long du récit, Philippe Carese met en parallèle deux mondes opposés, avec un ton sarcastique et délibérément enjoué, qui nous empêche de tomber trop tôt dans le tragique. Cette notion s'installe progressivement. Elle se conjugue avec stupide vanité, manque de scrupules, malhonnêteté et corruption.
jusqu'où celà peut-il aller?


Extrait
"
C’est bien ça, notre problème. Je suis de la vallée du Béal. Personne ne sait où c’est, la vallée du Béal.
– C’est où ?
– C’est loin de tout, capitaine. Un trou ! Un trou d’altitude mais un trou quand même.
– M’appelle plus capitaine, Lucien. On est dans la même galère, paumés au fin fond du trou du cul du monde… Mon prénom, c’est Roger.
– Roger ? Eh bien, tu vois, Roger, il vaut mieux vivre ici, au milieu de cette cuvette sordide perdue, même pas inscrite sur les cartes d’état-major du Kosovo que dans la vallée du Béal.
– Faut rien exagérer, Lucien. Dans ta vallée perdue, vous ne passez quand même pas votre temps à vous égorger les uns les autres et à vous tirer dessus au mortier d’un versant à l’autre des torrents…
– Ici, au moins, il se passe quelque chose. Dans la vallée du Béal, il ne se passe jamais rien, Raymond. Le fin fond du trou du cul du monde, c’est là-bas, pas ici. Quand on nait au fin fond du trou du cul du monde, on démarre mal dans la vie. J’ai mal démarré dans ma vie.
– C’est bien ça, notre problème. Je suis de la vallée du Béal. Personne ne sait où c’est, la vallée du Béal.
– C’est où ?
– C’est loin de tout, capitaine. Un trou ! Un trou d’altitude mais un trou quand même.
– M’appelle plus capitaine, Lucien. On est dans la même galère, paumés au fin fond du trou du cul du monde… Mon prénom, c’est Roger.
– Roger ? Eh bien, tu vois, Roger, il vaut mieux vivre ici, au milieu de cette cuvette sordide perdue, même pas inscrite sur les cartes d’état-major du Kosovo que dans la vallée du Béal.
– Faut rien exagérer, Lucien. Dans ta vallée perdue, vous ne passez quand même pas votre temps à vous égorger les uns les autres et à vous tirer dessus au mortier d’un versant à l’autre des torrents…
– Ici, au moins, il se passe quelque chose. Dans la vallée du Béal, il ne se passe jamais rien, Raymond. Le fin fond du trou du cul du monde, c’est là-bas, pas ici. Quand on nait au fin fond du trou du cul du monde, on démarre mal dans la vie. J’ai mal démarré dans ma vie.
– C’est bien ça, notre problème. Je suis de la vallée du Béal. Personne ne sait où c’est, la vallée du Béal.
– C’est où ?
– C’est loin de tout, capitaine. Un trou ! Un trou d’altitude mais un trou quand même.
– M’appelle plus capitaine, Lucien. On est dans la même galère, paumés au fin fond du trou du cul du monde… Mon prénom, c’est Roger.
– Roger ? Eh bien, tu vois, Roger, il vaut mieux vivre ici, au milieu de cette cuvette sordide perdue, même pas inscrite sur les cartes d’état-major du Kosovo que dans la vallée du Béal.
– Faut rien exagérer, Lucien. Dans ta vallée perdue, vous ne passez quand même pas votre temps à vous égorger les uns les autres et à vous tirer dessus au mortier d’un versant à l’autre des torrents…
– Ici, au moins, il se passe quelque chose. Dans la vallée du Béal, il ne se passe jamais rien, Raymond. Le fin fond du trou du cul du monde, c’est là-bas, pas ici. Quand on nait au fin fond du trou du cul du monde, on démarre mal dans la vie. J’ai mal démarré dans ma vie.

 

"CExtrait:EParuParu
Les services de maintenance de la Flocoon Paradise ont pu dégager les deux journalistes piégés dans la cascade de glace avant l’apéro et le reporter de la Libre Belgique a téléphoné personnellement à Gabrielle depuis l’hôpital de Briançon pour la remercier de l’accueil. Aucune réaction n’a suivi cette annonce conviviale de l’attachée de presse. Télérama, Libé et le Nouvel Obs ont juste eu l’air agacé d’avoir à interrompre leur conversation sur les dérives érotiques du cinéma lapon pour écouter le monologue fleuri de Gabrielle. Ces informations rassurantes n’ont suscité aucune réaction, aucune compassion. Félix Gourmeau a émis un petit rot. Tout le monde s’est jeté sur la copieuse choucroute de montagne, soulagé de ne plus avoir Théo Delarche dans les pattes pour venir casser les burnes avec ses histoires de charcuterie sans poivre. Ils se sont gavés. Ils se sont détruits à coup de digestifs du cru. Ils se sont rendus sagement à la patinoire. Assis en rang d’oignon au bord de la piste, ils attendent patiemment la suite annoncée des attractions de la journée.
Les services de maintenance de la Flocoon Paradise ont pu dégager les deux journalistes piégés dans la cascade de glace avant l’apéro et le reporter de la Libre Belgique a téléphoné personnellement à Gabrielle depuis l’hôpital de Briançon pour la remercier de l’accueil. Aucune réaction n’a suivi cette annonce conviviale de l’attachée de presse. Télérama, Libé et le Nouvel Obs ont juste eu l’air agacé d’avoir à interrompre leur conversation sur les dérives érotiques du cinéma lapon pour écouter le monologue fleuri de Gabrielle. Ces informations rassurantes n’ont suscité aucune réaction, aucune compassion. Félix Gourmeau a émis un petit rot. Tout le monde s’est jeté sur la copieuse choucroute de montagne, soulagé de ne plus avoir Théo Delarche dans les pattes pour venir casser les burnes avec ses histoires de charcuterie sans poivre. Ils se sont gavés. Ils se sont détruits à coup de digestifs du cru. Ils se sont rendus sagement à la patinoire. Assis en rang d’oignon au bord de la piste, ils attendent patiemment la suite annoncée des attractions de la journée.
Les services de maintenance de la Flocoon Paradise ont pu dégager les deux journalistes piégés dans la cascade de glace avant l’apéro et le reporter de la Libre Belgique a téléphoné personnellement à Gabrielle depuis l’hôpital de Briançon pour la remercier de l’accueil. Aucune réaction n’a suivi cette annonce conviviale de l’attachée de presse. Télérama, Libé et le Nouvel Obs ont juste eu l’air agacé d’avoir à interrompre leur conversation sur les dérives érotiques du cinéma lapon pour écouter le monologue fleuri de Gabrielle. Ces informations rassurantes n’ont suscité aucune réaction, aucune compassion. Félix Gourmeau a émis un petit rot. Tout le monde s’est jeté sur la copieuse choucroute de montagne, soulagé de ne plus avoir Théo Delarche dans les pattes pour venir casser les burnes avec ses histoires de charcuterie sans poivre. Ils se sont gavés. Ils se sont détruits à coup de digestifs du cru. Ils se sont rendus sagement à la patinoire. Assis en rang d’oignon au bord de la piste, ils attendent patiemment la suite annoncée des attractions de la journée.LLe le
Les services de maintenance de la Flocoon Paradise ont pu dégager les deux journalistes piégés dans la cascade de glace avant l’apéro et le reporter de la Libre Belgique a téléphoné personnellement à Gabrielle depuis l’hôpital de Briançon pour la remercier de l’accueil. Aucune réaction n’a suivi cette annonce conviviale de l’attachée de presse. Télérama, Libé et le Nouvel Obs ont juste eu l’air agacé d’avoir à interrompre leur conversation sur les dérives érotiques du cinéma lapon pour écouter le monologue fleuri de Gabrielle. Ces informations rassurantes n’ont suscité aucune réaction, aucune compassion. Félix Gourmeau a émis un petit rot. Tout le monde s’est jeté sur la copieuse choucroute de montagne, soulagé de ne plus avoir Théo Delarche dans les pattes pour venir casser les burnes avec ses histoires de charcuterie sans poivre. Ils se sont gavés. Ils se sont détruits à coup de digestifs du cru. Ils se sont rendus sagement à la patinoire. Assis en rang d’oignon au bord de la piste, ils attendent patiemment la suite annoncée des attractions de la journée.

vendredi 16 mars 2012

Réserver des documents

Vous êtes nombreux à réserver des documents.
Vous êtes aussi quelques uns à ne pas savoir que vous pouvez le faire...


VOILA COMMENT CELA FONCTIONNE:

Vous souhaitez un titre que nous n'avons pas dans nos rayons?

Vous nous le dites: soit en venant à la bibliothèque, ou bien en nous téléphonant(02 48 76 81 01), ou vous envoyez un mail (ourouer-biblio@orange.fr) en écrivant "réservation" comme objet du message...

Votre bibliothécaire note votre demande.
Ensuite, elle se connecte au site de la Direction de La Lecture Publique (cg18) via son compte et son mot de passe . Elle cherche votre ouvrage dans le catalogue et sélectionne l'option "réserver". A partir de là elle peut suivre la disponibilité du document (déjà prêté, réservé par une autre bibliothèque, ou bien disponible).

Quand, à Bourges, l'équipe chargée des réservations va traiter la demande, elle met votre livre de côté pour l'apporter à la "bibliothèque-tête-de-réseau" le jour de la tournée de "la navette"

c'est à dire à une date établie sur le calendrier, suivant un rythme d'une date par mois. Pour nous, la tête de réseau est la bibliothèque intercommunale des trois provinces, à Sancoins.
Par exemple, pour le mois de mars, la date est le 16 (aujourd'hui).

Votre bibliothécaire va ensuite récupérer sa livraison et la rapporte à la bibliothèque d'Ourouer, où vous pouvez venir chercher votre document.

Les documents réservés ne nous sont prêtés que pour trois mois, au bout desquels votre bibliothécaire les rapporte à Sancoins, avant la date de passage de la navette. Donc deux déplacements à chaque passage. Un avant pour rapporter les précédents,  un après, pour emporter les suivants.

Quand nous vous informons que vos réservations sont arrivées, venez donc les chercher rapidement.



Voilà, voilà! J'espère avoir répondu aux questions que vous êtes quelques uns à m'avoir posées.
Vous pouvez laisser un commentaire si vous souhaitez d'autres précisions.
A bientôt le plaisir de vous recevoir.

mercredi 14 mars 2012

Le Sommet des Dieux de Jirô Taniguchi et Baku Yumemakura

Ce mois de Mars, un an après la catastrophe de Fukushima, les magazines littéraires mettent les auteurs japonais à l'honneur.

La bibliothèque d' Ourouer vous propose, pour sa part, de redécouvrir les très beaux mangas de Yumemakura  Baku et Jirô Taniguchi, en cinq tomes "Le sommet des Dieux".

Cette oeuvre retrace l'histoire de l'Alpinisme à travers l'aventure du personnage central Abû Joji.
 Fukamashi,  photographe alpiniste, découvre, 70 ans après le drame, l'appareil photo, vidé de sa pellicule, de Mallory et  Irvine, disparus au sommet de l'Himalaya en 1923.Il se fait voler cet appareil, et décide de le retrouver, afin de découvrir, également si Irvine et Mallory ont perdu cet appareil après avoir atteint le sommet, ou bien s'ils n'y sont jamais arrivés.

Son enquête le mène à rencontrer des personnages extraordinaires, héros de l'alpinisme, et avec eux, il nous emmène sur les sommets dans des ascensions périlleuses, sur des pentes vertigineuses, avec des vents terribles, confrontés aux hallucinations produites par le manque d'oxygène, dépassant les limites du corps. Les dessins sont époustouflants. Les personnages, attachants,  révèlent des caractères forgés aux drames de la montagne. On arrive au bout de l'aventure sans frustration, Baku et Taniguchi nous livrent peu à peu la clé de l'énigme. La seule déception est de refermer la dernière page.

En Mars, cultivez vos sorties locales

On nous communique deux évènements culturels le 24 mars:

L'après-midi, enivrez-vous de jazz avec Gadjo-Duo au restaurant du Lion-d'Or, à Ourouer les Bourdelins (presque en face la bibliothèque)
Informations, sur le site de l'Association Jazz à Blet

Le soir, vous pourrez assister, à Germigny L'Exempt, à 10kms, à la représentation du Théâtre de l'Olivier (Olivier Gilardin et Olivier Bordaçarre) "Gapette et Bouchon", présentée par l'Atelier du Val d'Aubois.

lundi 12 mars 2012

Prix de la plaidoirie au Mémorial de Caen

Tous les ans, le Mémorial de Caen décerne le prix de la plaidoirie des lycéens pour les droits de l'homme..
Cette année, c'est une jeune-fille, Alma Adilon-Lonardoni, du Lycée Champagnat - Saint-Symphorien-sur-Coise (69)qui  a remporté le premier prix pour sa plaidoirie "Il fait si bon vieillir".

http://genevievejurgensen.blog50.com/archive/2012/01/31/une-jeune-fille-magnifique1.html