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lundi 23 avril 2012

J'ai vendu ma bagnole à un Polonais

de Pierre Gagnon.

Extrait de la quatrième de couverture:
"Aujourd' hui encore, je n'arrive toujours pas à m'expliquer comment il a fait son compte, mais voilà : après avoir émis une longue onomatopée, il s'est essuyé les mains sur sa chemise avant de retourner derrière le volant.J'ai alors entendu un léger clic et elle a démarré… Je ne suis jamais parvenu à couper le contact." 

Pierre GAGNON est Canadien. Je ne sais pas si c'est pour celà que j'ai trouvé chez lui la même poésie que chez Félix Leclerc et la même dérision que parfois chez Charlebois. Néanmoins, au total, celà donne un style bien à lui, riche en vocabulaire et en tournures de phrases si élaborées qu'elles paraissent naturellement sorties de sa bouche, comme s'il parlait aux lecteurs. 
Ce roman a également l'allure de nouvelles, avec comme thème central la découverte de la vie par le personnage central, qui, ayant heurté un cycliste alors que lui-même était à pied, est transporté à l'hôpital.Tandis que ses forces l'abandonnent , il se laisse aller à remonter les souvenirs des épisodes marquants de sa vie dans ce qu'elle lui a apporté comme connaissance de l'être humain. 

A travers chacun de ces différents chapitres au ton légèrement sarcastique (qui, parfois m'a aussi fait penser à Anna Gavalda, quoique sur un autre mode) il évoque des souvenirs marquants -ses parents, sa guitare électrique, ses compagnons d'école, son copain le cycliste (qui va servir à nous faire toucher du doigt les aléas qu'on éprouve à passer de cycliste heureux à champion sportif...), le Polonais à qui il a vendu sa vieille bagnole...toute une galerie de portraits qui bouleverse les préjugés. Bien sur, la fin de la vie, et notre manière de considérer les vieux est également passée au détecteur de sentiments.

Le style, je vous l'ai dit, très plaisant nous balade en musique jusqu'au dernier chapitre. Mais, au fait, jusqu'où?



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