L'étoile du soldat
René Follet et Christophe de Ponfilly
Ayant décidé de vous présenter quelques BD, j'ai demandé aux lecteurs d'en choisir...et même de les présenter, mais comme il n'y a pas vraiment eu de volontaires pour la rédaction, je me fais donc le porte-plume de leur choix.
Christophe de Ponfilly, qui était journaliste, reporter de terrain, a consacré une grande partie de son métier au drame Afghan. Cette histoire est celle d'une rencontre avec un jeune soldat Russe, parachuté avec son régiment au milieu du conflit. L'histoire de drames, de sympathies nouées, de fins tragiques.
Nikolaï est un jeune homme rêveur et heureux de vivre. Guitare, copains, filles, danses, histoires d'ados, quoi! Regagnant sa chambre d'ado après une sympathique soirée, pleine de chants et de rêves, où on s'est promis de se revoir le lendemain, il découvre sur son lit un courrier de l'Etat l'appelant pour être incorporé dans l'armée. Désespoir. Ses parents sont convaincus que deux ans de régiment vont l'assagir; mais voilà, il est désigné pour l'Afghanistan où ses frères, ses copains sont déjà morts. Cherchant toutes sortes de plans pour y échapper, sa petite bouille d'ange n'échappera pourtant pas au sort.
Le destin de Nikolaï, rêveur d'étoiles, semble ne pas vouloir s'engluer; hélas, dès le début, on sait que ça ne pourra pas faire autrement que de finir mal.
Nous avons aimé les dessins, les croquis, les magnifiques visages, les couleurs tristes des campagnes afghanes.
L'histoire est paragraphée en morceaux de vies. Il nous a semblé qu'il ne pouvait en être autrement.
Cette bande-dessinée, réalisée par René Follet, après la mort de Christophe de Ponfilly, et après la réalisation de son long métrage du même titre, n'a pas rallié tous les suffrages des critiques. Quant aux lecteurs d'Ourouër et moi-même, nous n'avions pas lu les critiques quand nous avons décidé de parler de cet ouvrage. Nous l'avons aimé, nous avons trouvé que malgré le fait que ça soit une fiction, il parle de gens, de destins, de drames et de rencontres qui nous ont positivement émus.
Vous trouverez dans ce blog les informations de la bibliothèque, les derniers ouvrages acquis, les coups de coeur... et aussi des informations culturelles locales ou plus larges. Vous pouvez laisser un commentaire à un billet sous réserve qu'il ne contrevienne pas à la loi. Il sera publié après approbation.
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Depuis le 1 r juin 2018, la bibliothèque d'Ourouer a une nouvelle responsable et son nouveau blog est celui-ci:
vendredi 28 octobre 2011
L'étoile du soldat
vendredi 21 octobre 2011
PRINCESSE INES:
Texte et illustration de Martine BOURRE
Princesse Inès vit dans un château, au Moyen âge, entre le roi son père et la reine sa mère. Toutes ses soeurs sont déjà mariées et, elle, ne trouve aucun prétendant à son goût: trop gros, pieds trop longs, trop petit... Enfin aucun ne trouve grâce à ses yeux, si bien que son père décrète que celui qui accomplira le plus extraordinaire exploit deviendra son gendre, comme il en est souvent la coutume à cette époque, du moins dans les histoires....
Tous les chevaliers partent aux quatre coins du monde et un beau jour...l'un deux revient avec sa capture: un très grand, très furieux (?) dragon.
Aussitôt le roi, tenant sa parole, appelle sa fille pour lui présenter son prétendant...
Arrêtons-nous un instant sur la magnifique illustration. Voyez ce superbe chevalier, tout d'argent scintillant vêtu, sa posture cavalière irréprochable. Le vert émeraude de sa monture, rehaussé de vert plus lumineux, et de motifs textiles de verts différents, intégrés dans sa robe n'est pas sans faire penser à Véronèse .
Le récit adopte un ton légèrement teinté d'humour.
La fille toute de bleu vêtue, avec sa mine encore innocente de l'enfance, s'approche, et, bien sûr, vous le devinez, c'est inévitable: elle tombe immédiatement amoureuse...du dragon...
La reine se dit que ça doit être un prince ensorcelé. Le roi se dit que ça sera un gendre que craindront ses envieux voisins. En somme tout va bien, on prépare les noces et on attend le baiser nuptial qui devrait transformer le dragon en prince charmant. Mais, ce n'est pas exactement ça qui se passe......Voyez-voyez bonnes gens....Cet album fait partie des derniers achats de livres pour la jeunesse, et, pour connaître la fin de l'histoire, venez le chercher....
Les élèves de CP l'ont lu lors de leur découverte de la bibliothèque le jeudi 13 octobre, en compagnie de l'assistante de la classe.
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Livres de jeunesse
jeudi 20 octobre 2011
Modification des horaires
le mercredi 26 octobre la bibliothèque sera fermée au public
A partir du mercredi 2 novembre, les horaires d'ouverture au public seront désormais les suivants:
MERCREDI : de 9h à 11h
JEUDI: de 15h30 à 17h30
SAMEDI: de 9h30 à 11h30
A partir du mercredi 2 novembre, les horaires d'ouverture au public seront désormais les suivants:
MERCREDI : de 9h à 11h
JEUDI: de 15h30 à 17h30
SAMEDI: de 9h30 à 11h30
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vie de la bibliothèque
mardi 18 octobre 2011
Yéti à Augy sur l'Aubois
Avec la Bibliothèque des Trois Provinces, Rendez-Vous vendredi 21 octobre à 20h30 à la salle polyvalente d'Augy sur l'Aubois pour écouter Yéti
http://bibliotheque3provinces.blogspot.com/2011/10/sur-la-piste-du-yeti.html
http://chermedia.com/2011/10/11/sur-la-piste-du-yeti/#more-40479
le samedi 29 octobre à Germigny l'Exempt -18
Le théâtre de l'Olivier, l'Atelier Val d'Aubois, Bordaçarre , les hérissons vous invitent à une histoire policière le 29 octobre à 20h.
jeudi 13 octobre 2011
DESHERBAGE
En ce moment, c'est le désherbage
Attendez, ne partez pas: vous ne vous êtes pas trompé de rubrique, vous n'êtes pas arrivé par erreur dans les travaux d'entretien de la commune.
Ah, je vous attends, à revenir sur vos pas, curieux...Alors c'est quoi ce désherbage? Mouron, chiendent, ronces? Pas vraiment...c'est le désherbage de nos étagères...
Ah ah? Eh bien, figurez-vous que, de temps en temps il faut bien faire de la place pour loger les nouveautés que nous acquérons pour vous, cher lecteur.
Ah ah? Eh bien, figurez-vous que, de temps en temps il faut bien faire de la place pour loger les nouveautés que nous acquérons pour vous, cher lecteur.
Vous vous retournez tout-à-fait, vous approchez, même, et vous me demandez sur quels critères on dépoussière?
![]() |
pas ça |
Eh bien, cela fait l'objet d'un stage d'apprentissage au métier de bibliothécaire du service public.
On retire les livres très vieux, très fatigués, tout jaunis.
D'ailleurs vous ne les regardez pas plus que vos vieilles chaussettes rapiécées. Ah? Vous ne rapiécez pas? Vous jetez! Au pire, vous lavez les vieilles chaussettes en laine et vous les rangez dans le placard aux chiffons?
![]() |
ni ça |
D'ailleurs vous ne les regardez pas plus que vos vieilles chaussettes rapiécées. Ah? Vous ne rapiécez pas? Vous jetez! Au pire, vous lavez les vieilles chaussettes en laine et vous les rangez dans le placard aux chiffons?
On retire aussi ceux qui sont obsolètes, caduques, comme, par exemple le dictionnaire médical de 1998, le guide des festivals musicaux du Cher de 2001.
Vous voyez? Ah oui.
A la place, on en mettra des plus récents.
Ca vous plait mieux!
On retire également ceux dont vous ne voulez plus, qui ne sont plus lus depuis plus de cinq ans, et achetés depuis dix ans, sauf les ouvrages appartenant à un fonds.
Mais encore?
On retire aussi les magazines de plus de 2 ans. Je sens que là, ça vous plait moins, mais rassurez-vous, les magazines reprennent régulièrement les mêmes thèmes chaque année.
Et puis...On en garde...par exemple ceux qui sont en « hors série », qui traitent d'un thème précis. Quelque temps...jusqu'à ce qu'en paraisse un tout neuf.
On garde aussi ceux qui font partie du fonds documentaire de la bibliothèque: les biographies, les monographies, les ouvrages classiques.
Et après? Ah, après! Après, on enlève les étiquettes, on les raye du catalogue et on en donne la liste au conseil municipal qui décide quoi en faire.
Et après, vous avez dans vos rayons des livres récents, renouvelés, propres, attrayants, correspondant à notre époque, et pas trop serrés. Voilà, vous êtes tout près d'en saisir quelques uns.
http://bibliothequebourdelinoise.blogspot.com/search/label/Billet%20doux
http://bibliothequebourdelinoise.blogspot.com/search/label/Billet%20doux
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vie de la bibliothèque
samedi 8 octobre 2011
Une flamme s'est éteinte
Monsieur Paul DURAND, qui était à l'origine de cette bibliothèque, ouverte en 1993, nous a quittés à l'âge de 87 ans. Esprit cultivé, autodidacte et fervent lecteur, il avait voulu que chacun ait accès librement à la lecture. Il laisse le souvenir d'un homme réservé, attentif à chacun et s'intéressant à toutes formes de culture.
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mercredi 5 octobre 2011
Accueil de classe
La reprise des bonnes habitudes verra à nouveau la réception de la classe de CP à partir du jeudi 13 octobre 2011.
Les enfants accompagnés de la maîtresse ou de l'accompagnatrice de l'école viennent au rythme d'une fois toutes les deux semaines écouter une histoire et emprunter un livre de leur choix pour le lire à la maison.
Les enfants accompagnés de la maîtresse ou de l'accompagnatrice de l'école viennent au rythme d'une fois toutes les deux semaines écouter une histoire et emprunter un livre de leur choix pour le lire à la maison.
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lundi 3 octobre 2011
Mémoire filmée de Nérondes et du Cher

(Centre Image collecte vos vieux films pour la mémoire collective, les restaure et vous donne une copie.)
En partenariat avec la mairie de Nérondes, le cinémobile donnera une séance le mercredi 5 octobre à 16h et une à 20h30.http://www.nerondes.fr/CINEMOBILE.htm
Vous pouvez la retrouver en partie sur le sitehttp://memoire.ciclic.fr/. Pour retrouver le film sur la Libération de Bourges, taper ces mots dans le cadre pour rechercher, puis choisir parmi les films proposés.
cliquer sur le titre
samedi 1 octobre 2011
John le Carré: Un traitre à notre goût
Un jeune couple de la bonne société britannique passe des vacances aux Caraïbes...Banal?
...Comment Perry, austère professeur à Oxford, devient-il espion? Pourquoi lui et Gail, brillante avocate londonienne, rencontrent-ils sur ce court de tennis Dima, parrain ostentatoire de la Mafia Russe, un peu voyant, avec sa Rollex endiamantée, son tatouage à l'index, sa famille qu'il exhibe comme une véritable caricature de mafia de cinéma.
John le Carré nous livre chaque information après qu'elle ait eu lieu, et le lecteur, comme chacun des personnages a l'impression de s'être laissé berner.
On s'y perd...On se demande " d'où cet espion est-il sorti ?", on rembobine, on se retourne, on ne le trouve nulle part. On revient dans la pièce qu'on a quittée et on y trouve d'autres personnages qui n'y étaient pas quand on en était sorti. La scène est devenue un décor de blanchiment d'argent de grande envergure, avec des complicités de l'establishment, qu'on a déjà vu (oui, mais où?)
John Le Carré entortille le lecteur jusqu'au bout, un peu comme dans "La Constance du Jardinier" où deux mondes à l'opposé s'emmêlent. On s'emmêle aussi et on se demande lequel tire les ficelles...On arrive à la fin complètement interloqué alors qu'on avait cru partir dans une histoire au motif très convenu. Surprise!
...Comment Perry, austère professeur à Oxford, devient-il espion? Pourquoi lui et Gail, brillante avocate londonienne, rencontrent-ils sur ce court de tennis Dima, parrain ostentatoire de la Mafia Russe, un peu voyant, avec sa Rollex endiamantée, son tatouage à l'index, sa famille qu'il exhibe comme une véritable caricature de mafia de cinéma.
John le Carré nous livre chaque information après qu'elle ait eu lieu, et le lecteur, comme chacun des personnages a l'impression de s'être laissé berner.
On s'y perd...On se demande " d'où cet espion est-il sorti ?", on rembobine, on se retourne, on ne le trouve nulle part. On revient dans la pièce qu'on a quittée et on y trouve d'autres personnages qui n'y étaient pas quand on en était sorti. La scène est devenue un décor de blanchiment d'argent de grande envergure, avec des complicités de l'establishment, qu'on a déjà vu (oui, mais où?)
John Le Carré entortille le lecteur jusqu'au bout, un peu comme dans "La Constance du Jardinier" où deux mondes à l'opposé s'emmêlent. On s'emmêle aussi et on se demande lequel tire les ficelles...On arrive à la fin complètement interloqué alors qu'on avait cru partir dans une histoire au motif très convenu. Surprise!
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