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vendredi 23 décembre 2011

Venise n'est pas trop loin.



    Texte de Christain Bruel
    Illustration de Anne Bozellec.
    Photographies de Anne Galland.
    Editions Etre


Elle a treize ans "presque quinze", elle a envie d'être grande, n'est déjà plus petite et veut jouer aux jeux des adultes, n'en comprend pas toujours les règles et les buts, et passe ses vacances à Venise, avec sa mère, comme tous les ans.
Quand elles se confondent comme deux soeurs, celà la perturbe. Elle aimerait bien que sa mère montre l'exemple qu'on attend d'une mère, mais celle-ci est jeune et complice. Cependant elle fixe bien les règles: l'enfant peut prendre sa liberté un peu plus loin chaque jour selon un plan et un horaire bien établi.
Les hommes de la famille (père, frère, mari?) sont restés en France, et la fillette ne comprend pas très bien l'Italien.
Un jour, sur le chemin du retour elle découvre des hommes entrain de jouer près du canal: il s'agit de lancer des morceaux de sucre brun, que l'un d'eux a concassé,  préalablement payés, le plus près possible du bord du canal. Le perdant doit une heure de son temps au gagnant. Elle perd et s'entête à continuer. Quand elle comprend qu'elle doit 1h de sa vie à un homme, elle ne sait plus comment s'en sortir.
Voilà donc ce qui arrive quand on veut commencer à naviguer dans le monde adulte et qu'on n'en est pas encore un: on ne comprend pas tout, et on ne sait pas les limites du danger, et même s'il y a danger.



Ce roman pour jeunes est présenté à la manière d'un carnet de voyage.
Les illustrations sont vraiment des portraits criants, saisis sur le vif comme des photographies.
Les photographies viennent ponctuer ce récit  de notes réalistes, se mêlant aux  illustrations picturales. Les scènes peintes, les tableaux de la cité des doges, les portraits, en rythmes, en pastels, en huiles, parfois alignés comme une pellicule-photo, nous emportent dans l'histoire comme dans la ville et dans ses musées.
Photo? dessin? qu'est ce qui est vrai? qu'est ce qui est imaginaire?

La première de couverture, en sanguine, nous montre la petite fille de dos dans un contraste enfant-adulte qui est rendu par l 'extrême propreté et la coupe enfantine de sa chevelure , en contradiction avec le flou de l'évident vêtement emprunté à sa mère, sur fond de canal vénitien... comme dans un rêve orangé, ou un coucher de soleil sur la lagune, ou sur l'enfance. 

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