Madame Ming a eu dix enfants. A-t-elle eu dix enfants? Ment-elle? perd-elle la tête? Et pourquoi celà intéresse-t-il tellement le narrateur?
En fait celà part du constat "c'est celui qui dit qui y est"...ou plutôt, si on parle de psychologie "on veut toujours tuer chez l'autre ce qu'on n'ose pas regarder en soi"; chez Confucius, celà se dit autrement
Au pays de l'enfant unique, est-ce possible d'avoir dix enfants? on se dit que non, puis, le récit est à la première personne, le narrateur est de plus en plus persuadé qu'elle ment, et nous de plus en plus persuadés qu'elle dit vrai. Elle parle de ses dix enfants dispersés dans toute la Chine, avec des destins divers mais pas banals. Elle parle de chacun d'eux dans son univers de dame-pipi, de Shuang qui avait pour mauvaise habitude de dire toujours la vérité à Da Xia qui voulait tuer Madame Mao, c'est la description de dix personnalités particulières, et l'occasion d'approcher la sagesse de Confucius et la psychologie de la parentalité.
Finallement, le hasard de cette rencontre va infléchir celle du narrateur...
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dimanche 22 juillet 2012
Eric-Emmanuel Schmitt: les dix enfants que madame Ming n'a jamais eus.
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