Je touche à tout, je gobe les pages, je suce les mots, je reluque les titres à travers un papier de bonbon orange.
Je pleure aux sentiments des dramaturges, mes yeux tout chauds cherchent la consolation dans l'ivresse des images, dans les bras bienfaisants des BD aux cent visages.
Je m'arrête et pose mes bagages sur le sol des grands livres de voyages.
Et tandis que la somnolence me prend, j'entends des bruits de conquêtes qui montent du rayon de l'histoire.
Ma tranquillité n'est plus, je reprends mon chemin à travers les ruelles sombres et tortueuses des maisons où tant de sonnettes aux noms étranges me font de l'oeil pour appuyer sur l'étiquette rx...me voilà bien avancée, face à la porte de sortie, je ne sais duquel me saisir, j'ai envie de demeurer ici, ou de les prendre tous.
Magnifique texte
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